| Abstract: | On admet généralement que le degré de risque pris au niveau de la décision est plus élevé lors d'une décision de groupe que lors d'un choix individuel antérieur. Un nouvel instrument (Exercise Kolomon) a été utilisé pour tester la valeur interculturelle de cette hypothèse dans cinq pays : Colombie, Curaçao, Angleterre, France et Japon. Les résultats révèlent bien certaines différences culturelles quant au degré de risque pris individuellement avant la discussion mais les décalages entre les stratégies individuelles et concertées ne reflètent aucun effet systématique attribuable à la culture. Ils ne montrent pas davantage de glissement méthodique dans le sens d'un accroissement du risque. Il semblerait donc que la simple information provenant de la connaissance du choix de ses partenaires soit insuffisante pour provoquer un décalage dans le sens d'une stratégie plus audacieuse. Il convient de prendre aussi en considération l'information émanant de la tâche elle-même. |
