BRONFENBRENNER'S MORAL DILEMMAS IN BRITAIN: CHILDREN,THEIR PEERS AND THEIR PARENTS |
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Authors: | Halla Beloff Xenia Paton |
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Abstract: | Le test des dilemmes moraux d'Urie Bronfenbrenner met les enfants en ptésence d'un certain nombre de situations naturelles dans lesquelles le choix des réponses possibles représente un conflit entre les normes de conduite qui sont approuvées par les adultes, altruistes et “correctes” et les normes de conduite qui relèvent de L'intérêt personnel ou de L'affiliation et qui sont “incorrectes”. Les sujets répondent au test dans trois conditions: une condition de base ou neutre, dans laquelle on leur dit que seuls les expérimentateurs auront connaissance de leurs réponses, et deux conditions expérimentales dans lesquelles on leur dit que les résultats seront portés à la connaissance de leurs parents ou de leurs camarades de classe. Cette méthode permet d'estimer dans une certaine mesure à quel niveau se situent les enfants dans le domaine “moral” ainsi que L'influence relative qu'exercent la pression des pairs ou celle des adultes dans les processus de socialisation, et la direction de cette influence. Les données recueillies en URSS et aux Etats-Unis ont montré que les deux types de pressions extérieures entrent en conflit aux Etats-Unis, mais qu'il existe en URSS un accord entre les normes. Devereux et Bronfenbrenner ont suggéré L'idée qu'en Grande-Bretagne le niveau des normes de conduite approuvées par les adultes était moindre et la pression des pairs particulièrement forte et source de situations conflictuelles. Deux cent soixante-quatorze enfants anglais de douze ans, choisis dans un large éventail d'écoles, ont subi les tests. Les résultats ont été analysés dans une perspective de comparaison inter-nation d'une part et de comparaisons entre les différents types d'écoles d'autre part. i. Les résultats ne confirment pas L'hypothése selon laquelle la conduite serait en général moins influencée par les adultes; 2. La comparaison entre type de pressions sociales confirme que les enfants britanniques ont en commun une “culture de pairs”, plutôt autonome et qu'ils ne répondent pas à la pression des adultes d'une manière simple et prévisible. |
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