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1.
Etude au laboratoire des différences dans le comportement d'entraide selon la nationalité et la classe sociale. —Le même plan d'expérience a été réalisé à Madison (Wisconsin) et à Oxford (Angleterre) pour déterminer si les adolescents appartenant à différentes classes sociales obéissent aux mêmes principes dans l'aide qu'ils apportent aux camarades qui dépendent d'eux. Les adolescents de Madison appartiennent à des families de la classe moyenne ((I) petits industriels, commerçants, artisans, (2) employés de bureau) ou de la classe ouvrière. Les adolescents d'Oxford proviennent seulement de la classe moyenne des employés ou de la classe ouvrière. Dans les deux échantillons, le sujet est d'abord amené à croire qu'un camarade lui a apporté beaucoup ou peu d'aide quand lui-même en avait besoin pour gagner un concours. Dans la phase suivante qui est supposée impliquer un concours sans rapport avec le premier, le sujet a l'occasion d'aider la personne qui a été son partenaire ou une tout autre personne. Les résultats de Madison montrent, conformément à l'hypothèse, que les sujets appartenant à la classe des petits industriels, commerçants et artisans ont plus tendance à agir selon une conception de simple échange. Plus que les adolescents de la classe des employés ou de la classe ouvrière, ils croient que les gens s'attendent à ce qu'ils travaillent dur pour une autre personne seulement dans la mesure où ils ont eux-mêmes bénéficié d'une telle situation et ils font des efforts au profit du camarade qui dépend d'eux, dans l'attente d'une réciprocité de type « donner et recevoir ». A Oxford, les sujets de la classe ouvrière sont plus orientés vers la réciprocité que les fils d'employés. Quelques difficultés d'ordre méthodologique sont discutées, mais l'A. pense que les tentatives actuelles pour analyser l'interaction sociale en termes d'échange économique ne peuvent être également appliquées à toutes les classes sociales.  相似文献   

2.
Recherche interculturell sur le traitement de l'information. — Cette expérience fait partie d'une série d'études sur les processus cognitifs des membres de la tribu des Kpelles du Liberia : elle porte plus particulièrement sur Pestimation des quantités. A 240 sujets (120 Kpelles et 120 Américains) on a présenté, à l'aide d'un tachistoscope, des plages de points avec des durées variées d'exposition. Les plages diffèrent par le nombre (de 3 à 10) et la disposition, structurée ou aléatoire, des points. La performance des sujets américains est en général supérieure à celle des Kpelles. l'analyse montre que l'avantage global des américains est dû à : — 1) leur plus grande exactitude pour les plages qui comportent plus de points; — 2) leur plus grande exactitude relative pour des durées brèves de présentation; — 3) l'utilisation plus grande de la redondance inhérente aux plages structurées. Les AA, pensent pouvoir mettre ces résultats en relation avec les apprentissages différentiels dont chaque groupe culturel a pu faire l'expérience dans son milieu propre. Ils proposent une stratégic générale pour mener des recherches expérimentales interculturelles.  相似文献   

3.
L'A. classe en “ bons ” (N = 40) et en “ mauvais ” (N = 40), des élèves qui étudient le français (seconde langue) en comparant le total des notes normalisées obtenues à des tests de compréhension du français écrit et oral aux notes normalisées obtenues à un test d'aptitude scolaire (SCAT). Il pose en hypothèse que si L'on fait des mesures de fixation et d'extinction d'un “ set ” en matière de sensibilité bilité tactile, on trouvera des différences entre les “ bons ” et les “ mauvais ”. Reprenant la méthode d'Uznadze, il constate qu'entre les deux types d'élèves, il n'y a pas de différence significative (p > .05) dans le nombre d'essais nécessaires à la fixation d'un “ set ”, mais que, par contre, il y a une différence significative dans le nombre d'essais nécessaires à L'extinction du “ set ” : pour les élèves qui sont bons dans L'apprentissage d'une seconde langue, le nombre d'essais nécessaires à L'extinction est plus faible.  相似文献   

4.
L'article propose une analyse des activités méta-cognitives qui permettent l'auto-régulation par l'enfant des composantes de la décision du recours à l'aide instrumentale d'autrui pour la résolution d'un problème. Il présente deux expériences permettant l'étude des arguments déployés pour obtenir l'aide d'une personne choisie comme aideur potentiel. Lors de la première expérience 30 G et 30 F (âge moyen 9;0) participent individuellement à un “jeu de rôle” au cours duquel ils doivent convaincre un aideur potentiel de leur choix, de leur apporter l'aide dont ils ont besoin pour résoudre un problème cognitif, relationnel, ou matériel. Le rôle de l'aideur est tenu par l'expérimentateur. Celui-ci formule 6 objections: (1) manque de motivation; (2) dérangement; (3) compétence insuffisante; (4) rétorsion pour manquements passés; (5) appel à l'autonomie du sujet; (6) contestation de la pertinence du choix de l'aideur. Les arguments développés par les sujets sont enregistrés, puis codés selon les catégories suivantes: (1) centrés sur soi; (2) centrés sur l'autre; (3) centrés sur la relation aideur/demandeur; (4) centration extérieure; (5) insistance sur la demande; (6) acceptation du refus de l'aideur. Lors d'une deuxième expérience 19 G et 19 F (âge moyen 6;8) doivent convaincre un aideur potentiel de les aider à résoudre un problème cognitif. Le paradigme expérimental est le même. Les résultats, pour les trois types de problème, et pour les deux âges, manifestent des patterns de même type. Cependant les enfants les plus jeunes produisent moins d'arguments. La négation directe de l'objection, qui n'apparaît jamais à 9 ans est relativement fréquente à 6 ans. L'acceptation du refus de l'aideur est plus fréquente à 6 ans qu'à 9 ans, principalement lorsque l'aideur choisi est un adulte. Les résultats sont discutés en termes d'ajustement des arguments des enfants aux objections des aideurs, et proposent une analyse différentielle en fonction des types d'aideurs choisis.  相似文献   

5.
6.
7.
Différences subculturelles dans le développement du langage. — Les associations verbales des enfants, une fois classées selon la fréquence des réponses paradigmatiques, fournissent un indice du développement linguistique. Divers groupes d'enfants, qui se trouvent, respectivement, au jardin d'enfants, en 1re, 3eet 5e année d'école primaire, qui ont été appareillés du point de vue du QI, mais qui diffèrent par la classe sociale, le lieu d'habitation, l'appartenance subculturelle et la race, ont donné des associations à la même série de mots stimuli. A l'aide de l'indice fourni par les réponses paradigmatiques et en contrôlant le niveau intellectuel, on a pu ordonner grossièrement les différents groupes de ire année, comme suit : — I. enfants blancs habitant la zone des taudis (slum); — 2. enfants noirs des taudis, enfants blancs d'ouvriers et enfants blancs de la classe moyenne; — 3. enfants blancs des régions agricoles du Maryland; — 4. enfants “Amish” vivant dans les régions agricoles de Pennsylvanie. En 3e année, les enfants blancs et noirs, qui vivent dans la zone des taudis, se classent derrière les enfants banlieusards et sont proches des enfants campagnards. En 5e année, tous les groupes, à l'exception des enfants “Amish”, semblent proches de l'asymptote. Les différences entre groupes sont plus marquées au cours de la 1re année de scolarité, quand le niveau scolaire n'est pas encore très élevé; ce qui donne à penser que ce sont les conditions familiales, plus que la scolarisation, qui entraînent les différences. II est surprenant qu'en ire année, les enfants des taudis dont le QI est de 100 en moyenne donnent des réponses qui sont très proches de celles des enfants de la classe qui habitent la banlieue et qui ont un haut QI (130) : une analyse sémantique, ainsi que la fréquence d'usage de la “forme” ou de la “classe”, confirme cette observation. On a généralement admis que l'enfant des zones de taudis vivait dans un milieu linguistiquement pauvre et de mauvais résultats scolaires vont souvent de pair avec ce déficit: la présente recherche, au contraire, laisse supposer que le developpement du langage jusqu'a la première année de scolarité est, en quelque sorte, accéléré. l'explication la plus plausible de ce phénomène tiendrait à la forte fréquence d'écoute de la télévision : l'auteur montre pourquoi l'enfant des taudis regarde probablement beaucoup plus souvent la télévision que I'enfant banlieusard. On observe que le développement du langage chez les enfants modernes semble accéléré par rapport à celui des enfants qui vivaient il y a une cinquantaine d'années : cette observation est compatible avec l'idée que la télévision accélère le développement. Les différences entre les blancs et les noirs des taudis semblent le mieux s'expliquer par les taux différentiels d'immigration du Sud agricole vers Baltimore. Les différences entre campagne et ville dans le développement des associations verbales rappellent les différences entre campagne et ville dans le développement cognitif, si largement observées par Bruner et ses collaborateurs. Cette différence est sans doute la plus utile à considérer en matiére d'explication causale.  相似文献   

8.
Normes de conduite sociale chez des enfants de quatre cultures différentes. — Cette étude fait partie d'une vaste enquéte interculturelle sur les divers systèmes de socialisation, dans le but d'explorer quelle est la part d'universalité transcendante aux frontières des nations et la part de particularisme national dans les normes éthiques. Les AA. ont cherché à mettre en évidence l'effet du sexe, du cadre éducatif (collectif ou familial), de l'âge et du statut professionnel des parents sur l'importance attribuée aux normes de conduite sociale par des enfants d'environ 12 ans, aux USA, en Grande-Bretagne, en URSS et en Suisse (N = I450). Ils ont utilisé un questionnaire comportant 18 exemples de conduite dont la signification est idcntique d'une culture à l'autre. l'analyse factorielle des réponses faites par les garçons et les filles en Grande-Bretagne d'une part, en URSS d'autre part, fait apparaître deux groupements des exemples qui correspondent à deux facteurs, « bonnes manières » et « masculinité »; ces facteurs sont apparentés aux dimensions de « valeur» (bien-mal) et de « puissance » (fort-faible) mises en évidence par Osgood. On retrouve le même schéma dans les quatre analyses. Les résultats montrent, entre autres choses, que — 1) l'importance hiérarchique des conduites évoquées est très semblable pour les 8 échantillons (4 cultures et 2 sexes); les différences entre cultures ne sont pas plus importantes que les différences entre sexes; — 2) dans toutes les cultures, les filles attribuent plus d'importance aux « bonnes manières » et les garçons à la « masculinité », ce qui était prévisible; — 3) les différences sont plus importantes chez les enfants américains et anglais qui ont été élevés au sein de leur famille que chez les Russes et les Suisses qui ont été élevés dans des instituts ou des pensionnats; — 4) quant aux différences entre cultures, les deux sexes étant considérés ensemble, on constate que les Suisses préfèrent les vertus « calvinistes » (travail, indépendance vis-à-vis des camarades d'école, soumission aux adultes), que les Soviétiques accordent plus d'importance aux « bonnes manières » et les Américains aux vertus intellectuelles (dire la vérité, chercher à comprendre); l'importance relative de la « masculinité » est plus grande pour les Anglais que pour les Suisses; — 5) en raison de la faible variabilité des âges dans les échantillons considérés, il apparaît peu de différences dans les normes en fonction de l'âge; elles semblent cependant en rapport avec l'importance croissante du rôle sexuel avec l'âge; — 6) le statut socio-professionnel du père n'affecte pas la hiérarchie des normes pour les enfants américains, mais dans l'échantillon anglais, les enfants de la classe supérieure valorisent le fait de dire la vérité et les « bonnes manieres », tandis que les enfants de la classe inférieure préfèrent la « masculinité ». Le résultat le plus significatif concerne la plus grande différence qui apparaît entre les sexes dans la préférence accordée aux « bonnes manières » ou à la « masculinité » selon qu'il s'agit d'enfants élevés dans le milieu familial avec des méthodes traditionnelles ou d'enfants qui sont élevés dans des internats.  相似文献   

9.
Nous rapportons dans cet article des données nouvelles sur les comportements d'escalade et de descente d'un escalier hélicoïdal par 12 enfants, dans un local spécialement aménagé. Âgés entre 17 et 21 mois au début de la recherche, ils ont été répartis en deux groupes: pour l'un, la première marche était triangulaire; pour l'autre, quadrangulaire. Les měmes enfants ont été étudiés entre 23 et 27 mois dans les měmes conditions et selon le měme protocole, mais avec une inversion de la configuration de la première marche. On observe que: (1) dès la classe d'âges de 17 à 21 mois, les enfants des deux groupes privilégient le pied droit pour attaquer la première marche, avec le plus souvent alternance des deux pieds sans diminution du pas et sans arrět; (2) la configuration de la première marche joue un rôle significatif dans la fréquence de choix du pied d'attaque en début d'escalade et en fin de descente; (3) les comportements en fin d'escalade et en début de descente apparaissent influencés par la configuration du sommet de l'escalier et par la configuration de la première marche d'escalade; (4) entre 23 et 27 mois, l'influence des facteurs de développement est particulièrement nette en début d'escalade et en fin de descente; (5) les comportements en fin d'escalade et en début de descente apparaissent influencés par une combinaison de facteurs de développement, de la configuration du sommet de l'escalier, des expériences individuelles au début de l'escalade et des expériences individuelles au cours de la première partie de l'étude.  相似文献   

10.
Les AA., cherchant à découvrir quels sont les caractères de l'organisation de quelques systèmes biologiques au cours de la première enfance, montrent comment un comportement primitivement automatique et réflexe se transforme graduellement en contrôle volontaire. Sur la base d'expériences qui ont porté sur la manière dont deux activités conflictuelles, téter et regarder, s'intègrent chez le bébé de 2 à 3 mois, on peut distinguer des étapes dans le processus d'organisation : (a) d'abord, suppression de I'une ou de l'autre activité; (b) ensuite, alternance des deux sans interférence; (c), enfin maintien en place des deux à la fois : la structure des deux activités est intégrée dans un acte qui les comprend I'une et l'autre, les parties y étant cependant exécutées séparément. Dans une autre expérience, on observe que les bébés s'efforcent de voir nettement, but qui est fixé arbitrairement, en coordonnant suçage et regard, à l'aide d'une stratégie de réponses qui est hiérarchiquement organisée et adaptative. Certains épisodes du développement de la manipulation des objets avec guidage visuel, montrent comment un programme d'action peut être mis en place dès le début. La maîtrise de l'action implique un cycle de restriction brutale des formes du mouvement et de formation programmée de l'habileté dans les limites de cette restriction. On peut dire, en conclusion, qu'il y a une organisation adaptative, générique et intelligente du comportement à chaque âge. Elle est atteinte de façon inégale et imparfaite, par intermittence et incomplètement : une nouvelle analyse fonctionnelle est nécessaire.  相似文献   

11.
CONCEPT LEARNING     
Une analyse détaillée des données expérimentales portant sur l'apprentissage des concepts, permet de voir que la démarche réelle des sujets peut prendre plusieurs formes. Les formes les plus éloignées l'une de l'autre sont d'une part, le raisonnement strictement logique dont l'algorithme est donné par quelques règles élémentaires, et d'autre part, le tâtonnement par essais et erreurs complètement fortuits. Entre ces deux extrêmes qui sont plus des abstractions que des procédés réels, on trouve beaucoup de formes qui sont des combinaisons diverses de raisonnement logique et d'essais fortuits. On peut schématiser les trajectoires des divers procédés possibles dont le plus fréquent est celui du choix d'une hypothèse dont la vérification se prolonge jusqu'au point où cette hypothèse est confirmée ou éliminée. La démarche réelle du sujet est ainsi une séquence de décisions. La question centrale qui reste à résoudre est celle des facteurs qui déterminent telle ou telle décision. On peut mettre ces facteurs en évidence à l'aide d'un plan expérimental spécial. Mais le choix des hypothèses et leur vérification n'est qu'une étape de cet apprentissage qui peut facilement devenir un apprentissage au sens le plus étroit du terme, à savoir l'apprentissage de l'algorithme (du raisonnement déductif) de l'apprentissage des concepts.  相似文献   

12.
Cette étude a deux objectifs principaux : (1) examiner la relation entre le style de gestion et quatre variables contingentes, soit le niveau hiérarchique, l'étendue du contrôle, la complexité des tâches des subordonnés et la fonction en tenant compte de l'influence modératrice de quatre caractéristiques d'expérience, soit l'âge, le sexe, l'ancienneté et la scolarité; et (2) identifier quelles variables situationnelles et d'expérience prédisent le mieux le style de leadership. Le test de Bordeleau (1980) mesurant neuf dimensions de leadership fut appliqué pour 229 superviseurs de niveaux hiérarchiques différents dans une organisation. Une mesure de complexité des postes supervisés fut obtenue. Les résultats montrent : (1) que la complexité des tâches supervisées prédit une plus grande souplesse d'autorité et une implication moins grande pour connaître le travail du subordonné; (2) que les superviseurs des niveaux hiérarchiques élevés sont moins impartiaux mais plus souples que ceux des niveaux inférieurs; (3) que l'ouverture et la discussion au travail d'équipe diminuent avec l'augmentation du nombre d'employés supervisés; (4) qu'une baisse de bienveillance face aux problèmes personnels des employés se rencontre surtout chez les superviseurs masculins scolarisés; (5) que le genre féminin est associé à une tendance à entretenir plus de relations amicales avec les subordonnés; (6) que le support au travail n'est prédit par aucune des variables indépendantes; (7) que les variables d'expérience modèrent les relations obtenues entre les facteurs situationnels et le style de gestion.  相似文献   

13.
A partir d'une enquête auprès d'un échantillon représentatif de chefs de foyers monoparentaux québécois, le présent article étudie les interrelations entre les problèmes de santé vécus par les membres de l'unité familiale, la mobilisation des ressources d'assistance et la perception qu'ont les parents gardiens du réseau de la santé, ainsi que de l'aide étatique qui leur est dispensée. La mésentente parentale au moment de la rupture est associée aux problèmes psychologiques vécus par le parent gardien et les enfants, et pourrait engendrer des problèmes pour lesquels les parents ne trouvent pas réponse dans les réseaux formels d'assistance. Les parents qui ont peu bénéficié de l'aide des réseaux informels se montrent plus critiques vis-à-vis de l'assistance de l'État. Des comparaisons sont effectuées selon le sexe et la langue d'usage du parent gardien.  相似文献   

14.
Dans cette recherche, nous cherchons à éprouver la pertinence de la distinction de deux mémoires qualifiées d'exacte et d'inférentielle. Dans les deux expériences, sur 140 élèves de Cours Moyen et 456 étudiants respectivement, les sujets prennent d'abord connaissance d'un matériel numérique: un problème arithmétique ou un calcul mental (e.g. 86 + 47 + 93 + 52). Ensuite, ils sont interrogés à la fois sur des données exactes contenues dans ce matériel et sur des données susceptibles d'en ětre inférées. La recherche ne confirme pas clairement une indépendance des deux types de mémoire. En revanche, elle apporte des évidences en faveur d'une moindre sensibilité à l'amorçage de la mémoire exacte. Elle suggère aussi que l'effet de distance peut, en calcul mental, ětre différencié suivant les opérations arithmétiques: les opérations additives y sont plus sensibles que les opérations multiplicatives.  相似文献   

15.
L'étude du problème de la perception des images chez des peuples non occidentalisés. — Les psychologues sociaux se sont détournés de L'étude relativement stérile des différences raciales sous L'angle quantitatif pour se tourner vers la recherche, plus significative, des différences qualitatives dans L'expérience cognitive des groupes sans acculturation: L'étude de la perception des images est caractéristique de ce genre de recherches. Jusqu'à une période récente, on prenait pour garanti que les images réalisées selon les habitudes occidentales avaient une égale valeur didactique pour toutes les cultures. Or, les phénomènes d'erreurs de perception ont été explorés dans une série d'expériences, conçues pour étudier systématiquement les réponses perceptives aux conventions occidentales en matière de représentations: elles montrent que le noir illettré comprend mal les indices conventionnels utilisés ponr représenter la profondeur; le noir instruit fait également des erreurs perceptives ou répond de façon ambivalente. Chez les blancs, la manière conventionnelle de percevoir les images se développe à L'école primaire, mais dérive principalement du contexte culturel non formel, puisqu'un groupe de blancs instruits, mais isolés, fait les mêmes erreurs qu'un groupe de noirs illettrés: il est clair que la cause en est une privation perceptive spécifique, culturellement et non racialement induite. Outre les indices de profondeur, d'autres indices, comme la position ou L'orientation, créent des problèmes aux noirs dans L'interprétation des images. Les résultats de ces recherches semblent valider un modèle psychologique de hiérarchie dynamique des capacités: les capacités supérieures seraient moins affectées par les expériences liées à un milieu spécifique, mais la culture aurait un rôle formateur à jouer dans L'efficacité de capacités plus périphériques comme la perception des images. Cependant, sur la base de travaux expérimentaux plus récents, d'autres théories ont été avancées pour expliquer les données expérimentales: L'une d'entre elles propose de remplacer le principe d'habitude perceptive par celui de privation sémantique. Cette approche est trop sélective et n'explique pas les différences observées dans les réponses au cours d'expériences qui utilisaient conjointement des réponses verbales et des réponses manipulatoires. La dernière étude suggère que les erreurs dans la perception des images peuvent être dues à L'incapacité d'intégrer la totalité des stimuli perceptifs présentés dans L'image. L'auteur passe en revue une série de recherches appliquées, menées en Afrique du Sud, de L'Ouest et de L'Est ainsi qu'en Amérique du Sud et en Amérique Centrale, sur la perception des affiches et des représentations symboliques. Ces études corroborent L'existence des problèmes que rencontrent les non-occidentalisés dans la perception des images: les indices conventionnels utilisés pour représenter la profondeur sont sources de confusions; les représentations symboliques sont mal ou pas comprises; la simplification et la réduction des détails sont essentiels, mais la sursimplification, qui réduit le réalisme, peut aller à L'encontre de ce que voulait signifier L'artiste. La compréhension des images tend à être liée à la scolarisation et à L'urbanisation. Les affiches, bien que porteuses de messages spécifiques, n'évoquent souvent qu'une réponse générale; en ce sens, on peut dire qu'au mieux, elles préparent le percevant, en le prédisposant à recevoir le message. Il est essentiel, en premier lieu, que le matériel pictural soit adapté au niveau d'acculturation des percevants: ceci signifie qu'il faut utiliser une série de représentations qui soient appropriées aux niveaux d'acculturation des divers groupes concernés. En second lieu, les images et illustrations sont essentiellement des aides visuelles et en tant que telles, doivent être convenablement intégrées à la situation pédagogique totale. C'est seulement à ces conditions que le temps, les efforts et L'argent dépensés à les réaliser et à les utiliser seront des investissements fructueux.  相似文献   

16.
Dans le cadre de la métacognition, le but de cette étude est de décrire les relations entre le sentiment d'auto-efficacité d'adultes peu qualifiés et leur activité de résolution d'un problème logique. On demandait aux sujets d'estimer, avant et après résolution d'un problème de sériation, leur capacité à le résoudre, puis d'évaluer l'efficacité de différentes méthodes. Les résultats révèlent que la majorité des sujets ont un sentiment d'auto-efficacité positif. L'irréalisme des auto-évaluations de la moitié d'entre eux est lié à l'emploi de procédures rudimentaires et à un défaut du contrôle exécutif. La résolution du problème ne leur permet pas de réévaluer de façon réaliste leurs compétences dans ce problème. La discussion soulève la question des conditions d'une auto-évaluation réaliste. L'introduction de guidages métacognitifs dans la formation est abordée en conclusion.  相似文献   

17.
On compare les performances d'adolescents hindous (N = 70) et américains (N = 94) habitant des bourgs agricoles, dans deux épreuves de créativité (divergent thinking). Les résultats montrent que les sujets américains donnent plus de réponses nouvelles aux problèmes, tandis que les Hindous répondent de façon routinière, ce qui ne convient pas aux tâches proposées. On peut interpréter ces différences de deux manières: ou bien c'est l'environnement pris globalement qui entraîne une capacité différentielle à penser de façon créatrice; ou bien il s'agit d'une influence spécifique de la maison et de l'école. Une réplique partielle de la première étude a été réalisée à New Delhi (Inde): le milieu urbain présente des ressemblances avec l'environnement global des adolescents américains, tout en conservant les traditions hindoues en matière d'habitat et d'école. Les résultats sont en faveur de l'hypothèse selon laquelle ce sont les différences dans l'environnement global qui influent sur la créativité.  相似文献   

18.
19.
L'auteur pense qu'il serait possible de pousser plus à fond L'étude des processus de pensée si L'on spécifiait la structure logique et le mode de présentation (langage) des instruments expérimentaux utilisés. Une série de 20 problèmes a été conçue selon ces exigences, et administrée à 150 adultes des deux sexes. Parmi ces 20 problèmes, il y en a 16 qui correspondent à 4 structures logiques et 4 langages différents. Les sujets résolvent ces problèmes en posant des questions: ces questions définissent la tactique des sujets. Les tactiques sont notées d'après la quantité d'information demandée, la redondance, le nombre de questions posées, les inversions dans L'ordre séquentiel des questions, et les questions non pertinentes. Quelques détails sont donnés sur les propriétés du système de notation utilisé; celui-ci dépend de la structure logique des problèmes. On procède à une analyse de variance pour chacun des quatre problèmes isomorphes, construits selon la même structure, mais présentés dans quatre langages différents. Une analyse factorielle a été réalisée qui permet d'identifier nettement les facteurs qui dépendent du langage utilisé pour des problèmes de structure différente et les facteurs qui sont liés aux caractéristiques de la structure utilisée. L'auteur propose une classification des langages selon leurs propriétés. Il évoque le problème de L'interaction entre langage et structure logique, qui pourrait être traité dans des recherches ultérieures. Il discute les avantages qu'on obtient en analysant la tactique des sujets plutôt que leur réponse finale.  相似文献   

20.
Diriger des groupes de travail d'une autre culture : effets de I'initiation préalable à cette culture. — Etude exploratoire portant sur l'utilité de programmes d'enseignement culturel pour accroître l'efficacité de ceux qui sont amenés à diriger des groupes de travail appartenant à une autre culture que la leur. La recherche a porté sur vingt-quatre sujets américains (cadets ROTC, engagés volontaires dans une compagnie des Forces Spéciales de l'armée américaine) et a également requis la participation de douze étudiants arabes, inscrits à I'Université de l'Illinois. Les vingt-quatre sujets américains ont été divisés en deux groupes égaux d'après la note qu'ils ont obtenue au LPC (Least Preferred Coworker : partenaire le moins aimé) qui permet d'apprécier les attitudes manifestées dans l'exercice du commandement. Ces groupes sont de nouveau dichotomisés selon deux types de formation : douze sujets reçoivent pendant trois heures un enseignement programmé sur la culture arabe, les douze autres reçoivent un enseignement de même durée et de même forme, sur un sujet sans rapport avec la culture arabe, à savoir la géographie du Moyen-Orient. Après la phase d'enseignement, on demande à chaque S. américain de diriger un groupe composé de deux arabes et de lui-même. Chaque équipe de deux arabes est utilisée une fois dans chacune des quatre conditions expérimentales (deux types de chefs, deux types de formation), l'ordre étant contrebalancé. Chaque groupe travaille sur trois tâches différentes (une tâche coopérative non structurée, une tâche coopérative structurée, une tâche de négotiation). On obtient généralement un plus haut niveau de performance, mesurée à la fois par la productivité et par la qualité des relations dirigeant-dirigé, avec les moniteurs qui ont reçu un enseignement sur la culture arabe. On trouve également des différences entre les moniteurs libéraux, soucieux de bonnes relations inter-personnelles et les moniteurs autoritaires et répressifs. l'interaction entre I'initiation à la culture et le style de commandement montre que les moniteurs qui ont des styles différents bénéficient de manière spécifique du programme d'initiation culturelle. On constate que I'initiation à la culture et I'interaction face à face avec des gens d'une autre culture entraînent des changements positifs dans les attitudes.  相似文献   

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