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1.
2.
Motivations et différences raciales dans la réussite intellectuelle. — Dans les récentes années, un certain nombre de théories de la motivation ont été proposées, qui ne sont pas sans rapport avec le problème des différences raciales dans la réussite intellectuelle aux USA. Le modèle théorique du “désir de réussite” d'Atkinson suggère que pour des noirs qui se trouvent dans des situations scolaires à prédominance blanche, la valeur du succès est forte et faible L'espoir du succès, parce que les normes blanches de réussite sont plus élevées que celles des noirs. La distinction que fait Crandall entre L'origine interne et L'origine externe de la valeur et les normes de réussite, ainsi que les travaux de Crandall et al., sur le rôle de L'approbation de la mère dans L'émergence précoce des conduites de réussite, ont des implications pour L'étude des différences selon la classe sociale et la race dans le développement des motivations intellectuelles. La faible performance des élèves noirs paraît liée à L'inadéquation des renforcements à la maison et à L'école. La privation précoce d'approbation semble entraîner la formation de schèmes, se perpétuant d'eux-mêmes, de surdépendance à L'égard du milieu social en ce qui concerne les récompenses liées à la réussite et L'établissement des normes de réussite. Un autre chercheur, Rotter, a étudié les différences apparaissant entre les groupes et entre les individus, dans la tendance à percevoir les récompenses comme contrôlées de façon interne ou externe. Les noirs, enfants et adultes, ont un sens moindre du contrôle interne. Les conceptions précédemment évoquées peuvent être unifiées et utilisées pour rendre compte de façon substantielle des données dont on dispose sur la réussite des élèves noirs dans des écoles qui pratiquent la ségrégation ou L'intégration raciale.  相似文献   

3.
Le test des dilemmes moraux d'Urie Bronfenbrenner met les enfants en ptésence d'un certain nombre de situations naturelles dans lesquelles le choix des réponses possibles représente un conflit entre les normes de conduite qui sont approuvées par les adultes, altruistes et “correctes” et les normes de conduite qui relèvent de L'intérêt personnel ou de L'affiliation et qui sont “incorrectes”. Les sujets répondent au test dans trois conditions: une condition de base ou neutre, dans laquelle on leur dit que seuls les expérimentateurs auront connaissance de leurs réponses, et deux conditions expérimentales dans lesquelles on leur dit que les résultats seront portés à la connaissance de leurs parents ou de leurs camarades de classe. Cette méthode permet d'estimer dans une certaine mesure à quel niveau se situent les enfants dans le domaine “moral” ainsi que L'influence relative qu'exercent la pression des pairs ou celle des adultes dans les processus de socialisation, et la direction de cette influence. Les données recueillies en URSS et aux Etats-Unis ont montré que les deux types de pressions extérieures entrent en conflit aux Etats-Unis, mais qu'il existe en URSS un accord entre les normes. Devereux et Bronfenbrenner ont suggéré L'idée qu'en Grande-Bretagne le niveau des normes de conduite approuvées par les adultes était moindre et la pression des pairs particulièrement forte et source de situations conflictuelles. Deux cent soixante-quatorze enfants anglais de douze ans, choisis dans un large éventail d'écoles, ont subi les tests. Les résultats ont été analysés dans une perspective de comparaison inter-nation d'une part et de comparaisons entre les différents types d'écoles d'autre part. i. Les résultats ne confirment pas L'hypothése selon laquelle la conduite serait en général moins influencée par les adultes; 2. La comparaison entre type de pressions sociales confirme que les enfants britanniques ont en commun une “culture de pairs”, plutôt autonome et qu'ils ne répondent pas à la pression des adultes d'une manière simple et prévisible.  相似文献   

4.
La psycholinguistique comparée et l'étude de la culture. — l'A. décrit une série de recherches interculturelles qui ont été réalisées au Centre de Psycholinguistique comparée de l'Université de l'lllinois. Le but de ces recherches était de trouver une forme polyculturelle du différentiateur sémantique pour plus de 20 communautés qui different par la culture et la langue. Dans chacune d'elles, les données ont été recueillies par des moyens standardisés et par des procédés propres au groupe linguistique (sans recours à une traduction). l'analyse factorielle des données ainsi obtenues montre que les systémes affectifs présentent une généralité universelle, indépendante de la culture et de la langue, et qui consiste en une structure tri-dimensionnelle dont les facteurs indépendants peuvent être facilement identifiês comme Valeur, Puissance et Activité. Le différentiateur sémantique polyculturel consiste, dans chaque langue, en 12 échelles bipolaires sur lesquelles un individu peut attribuer une valeur à un stimulus quelconque, par exemple un mot. Cet instrument permet de faire des comparaisons interculturelles dans le domaine affectif en fournissant un moyen de mesure standardisé et commun. En outre, les procédés employés dans la construction de cet instrument nous fournissent des mesures psycholinguistiques qui peuvent être utiles dans I'étude comparative des aspects subjectifs de la culture.  相似文献   

5.
Styles cognitifs et recherches ‘interculturelles. — L'utilisation, dans les recherches interculturelles, des données, concepts et méthodes relevant du “style cognitif” (mode de fonctionnement caractérisant un individu dans ses activités perceptives et intellectuelles) présente un grand nombre d'avantages méthodologiques. Comme le démontrent les nombreuses études qui ont été consacrées à un style cognitif privilégié qui correspond à la dimension “global-articulé”, les styles cognitifs sont fondamentaux dans L'étude du développement; ils peuvent être mesurés par des techniques objectives; les tests utilisables peuvent être appliqués avec validité et ils ont un sens pour des populations qui sont de niveau mental tout à fait différent; ils ont été conçus en relation avec des manières particulières d'élever les enfants, de telle sorte qu'ils peuvent servir à identifier les résultats de ces méthodes dans L'étude comparative des schèmes de socialisation. Les mêmes relations entre les premières expériences familiales et les différences inter-individuelles au long du continuum “global-articulé” qui avaient été originellement observées dans des milieux occidentaux, L'ont été également dans des milieux non occidentaux. De plus, on a trouvé dans le style cognitif modal de certains groupes non occidentaux, les différences qu'on avait pu prédire sur la base des différences observées dans la manière d'élever les enfants. La fréquence des différences dues au sexe en matière de style “articulé” ou “global” dans un grand nombre de cultures, amène à penser que L'étude du rôle que joue le sexe dans le développement cognitif pourrait être une voie féconde pour la recherche interculturelle.  相似文献   

6.
Jensen (1969) et Eysenck (1971) ont tous deux fait état d'une recherche de de Lemos (1969) pour appuyer l'hypothèse que des facteurs génétiques interviennent dans les différences intellectuelles constatées entre sujets de race noire et de race blanche. l'étude de de Lemos portait sur le développement du concept de conservation chez des enfants aborigènes. Les différences observées entre les Aborigènes de souche pure et ceux de sang mêlé (1/8 de sang européen) s'expliqueraient par le fait que ces derniers”. ont une plus grande probabilité d'hériter d'un potentiel intellectuel supérieur”. Une étude attentive de ce travail fait apparaître de sérieuses déficiences dans l'élaboration de la recherche et met en doute la validité de la comparaison entre les sous-groupes précités. Même si l'on ne tient pas compte de ces faiblesses, une nouvelle analyse des données rapportées conduit à des interprétations différentes de celles de de Lemos et Jensen et montre qu'un contact plus étroit avec les Européens, mais sur des termes d'inégalité, pourrait avoir des conséquences néfastes pour le développement intellectuel des Aborigènes. De plus, une réplique récente de l'étude de de Lemos (Dasen, 1972) ne fait apparaître, dans les résultats aux tests de conservation, aucune différence entre les Aborigènes de souche pure et ceux de sang mêlé.  相似文献   

7.
Le but de cet article consiste à présenter les résultats de quatre études ayant pour objectif de construire et valider un nouvel instrument mesurant la motivation des personnes âgées vis-à-vis les activités importantes de leur vie, soit l'échelle de Motivation pour les Personnes Âgées (EMPA). L'EMPA est formée de quatre sous-échelles mesurant la motivation intrinsèque, la motivation extrinsèque autodéterminée, la motivation extrinsèque non-autodéterminée et l'amotivation, et ce dans six domaines de vie jugés importants par les personnes âgées: la santé, la religion, les informations, les loisirs, les relations interpersonnelles et les besoins biologiques. Dans l'ensemble, les résultats révèlent que l'EMPA possède une cohérence interne élevée ainsi qu'une stabilité temporelle satisfaisante. En plus, la validité de l'EMPA a été soutenue par: (1) l'existence d'un pattern de corrélations de type simplex entre les quatre sous-échelles, (2) des corrélations significatives entre les réponses des personnes âgées et l'évaluation des intervieweures quant à la motivation des personnes âgées et enfin (3) par des analyses de tests-t qui révèlent, en accord avec la théorie de Deci et Ryan (1985), que les personnes âgées qui se perçoivent très autodéterminées dans leur centre d'accueil ont des pointages plus élevés sur les sous-échelles de motivation intrinsèque et de motivation extrinsèque autodéterminée, mais des pointages plus faibles sur les sous-échelles de motivation extrinsèque non-autodéterminée et d'amotivation, que celles qui se perçoivent comme étant peu autodéterminées. Les présents résultats démontrent donc, du moins dans un premier temps, la validité et la fidélité de l'EMPA. Celle-ci semble donc prěte à ětre utilisée en recherche auprès des personnes âgées. A cet effet, on suggère un certain nombre de pistes pour les recherches futures quant à son utilisation dans ce secteur.  相似文献   

8.
Différences subculturelles dans le développement du langage. — Les associations verbales des enfants, une fois classées selon la fréquence des réponses paradigmatiques, fournissent un indice du développement linguistique. Divers groupes d'enfants, qui se trouvent, respectivement, au jardin d'enfants, en 1re, 3eet 5e année d'école primaire, qui ont été appareillés du point de vue du QI, mais qui diffèrent par la classe sociale, le lieu d'habitation, l'appartenance subculturelle et la race, ont donné des associations à la même série de mots stimuli. A l'aide de l'indice fourni par les réponses paradigmatiques et en contrôlant le niveau intellectuel, on a pu ordonner grossièrement les différents groupes de ire année, comme suit : — I. enfants blancs habitant la zone des taudis (slum); — 2. enfants noirs des taudis, enfants blancs d'ouvriers et enfants blancs de la classe moyenne; — 3. enfants blancs des régions agricoles du Maryland; — 4. enfants “Amish” vivant dans les régions agricoles de Pennsylvanie. En 3e année, les enfants blancs et noirs, qui vivent dans la zone des taudis, se classent derrière les enfants banlieusards et sont proches des enfants campagnards. En 5e année, tous les groupes, à l'exception des enfants “Amish”, semblent proches de l'asymptote. Les différences entre groupes sont plus marquées au cours de la 1re année de scolarité, quand le niveau scolaire n'est pas encore très élevé; ce qui donne à penser que ce sont les conditions familiales, plus que la scolarisation, qui entraînent les différences. II est surprenant qu'en ire année, les enfants des taudis dont le QI est de 100 en moyenne donnent des réponses qui sont très proches de celles des enfants de la classe qui habitent la banlieue et qui ont un haut QI (130) : une analyse sémantique, ainsi que la fréquence d'usage de la “forme” ou de la “classe”, confirme cette observation. On a généralement admis que l'enfant des zones de taudis vivait dans un milieu linguistiquement pauvre et de mauvais résultats scolaires vont souvent de pair avec ce déficit: la présente recherche, au contraire, laisse supposer que le developpement du langage jusqu'a la première année de scolarité est, en quelque sorte, accéléré. l'explication la plus plausible de ce phénomène tiendrait à la forte fréquence d'écoute de la télévision : l'auteur montre pourquoi l'enfant des taudis regarde probablement beaucoup plus souvent la télévision que I'enfant banlieusard. On observe que le développement du langage chez les enfants modernes semble accéléré par rapport à celui des enfants qui vivaient il y a une cinquantaine d'années : cette observation est compatible avec l'idée que la télévision accélère le développement. Les différences entre les blancs et les noirs des taudis semblent le mieux s'expliquer par les taux différentiels d'immigration du Sud agricole vers Baltimore. Les différences entre campagne et ville dans le développement des associations verbales rappellent les différences entre campagne et ville dans le développement cognitif, si largement observées par Bruner et ses collaborateurs. Cette différence est sans doute la plus utile à considérer en matiére d'explication causale.  相似文献   

9.
Etude au laboratoire des différences dans le comportement d'entraide selon la nationalité et la classe sociale. —Le même plan d'expérience a été réalisé à Madison (Wisconsin) et à Oxford (Angleterre) pour déterminer si les adolescents appartenant à différentes classes sociales obéissent aux mêmes principes dans l'aide qu'ils apportent aux camarades qui dépendent d'eux. Les adolescents de Madison appartiennent à des families de la classe moyenne ((I) petits industriels, commerçants, artisans, (2) employés de bureau) ou de la classe ouvrière. Les adolescents d'Oxford proviennent seulement de la classe moyenne des employés ou de la classe ouvrière. Dans les deux échantillons, le sujet est d'abord amené à croire qu'un camarade lui a apporté beaucoup ou peu d'aide quand lui-même en avait besoin pour gagner un concours. Dans la phase suivante qui est supposée impliquer un concours sans rapport avec le premier, le sujet a l'occasion d'aider la personne qui a été son partenaire ou une tout autre personne. Les résultats de Madison montrent, conformément à l'hypothèse, que les sujets appartenant à la classe des petits industriels, commerçants et artisans ont plus tendance à agir selon une conception de simple échange. Plus que les adolescents de la classe des employés ou de la classe ouvrière, ils croient que les gens s'attendent à ce qu'ils travaillent dur pour une autre personne seulement dans la mesure où ils ont eux-mêmes bénéficié d'une telle situation et ils font des efforts au profit du camarade qui dépend d'eux, dans l'attente d'une réciprocité de type « donner et recevoir ». A Oxford, les sujets de la classe ouvrière sont plus orientés vers la réciprocité que les fils d'employés. Quelques difficultés d'ordre méthodologique sont discutées, mais l'A. pense que les tentatives actuelles pour analyser l'interaction sociale en termes d'échange économique ne peuvent être également appliquées à toutes les classes sociales.  相似文献   

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11.
La nécessité se fait sentir, pour les psychologues qui travaillent dans une perspective interculturelle, d'expliciter leurs méthodes et de parvenir à un certain consensus qui permette de juger et de comparer les résultats. l'auteur propose ici un cadre de travail méthodologique pour la recherche interculturelle, qui s'inspire des discussions passées de certains anthropologues. Trois conditions s'avèrent nécessaires si l'on veut donner quelque validité aux comparaisons interculturelles des comportements : Io Il faut d'abord démontrer qu'il y a équivalence fonctionnelle des comportements dans l'une et l'autre des cultures considérées; C'est-à-dire que seul, un comportement qui est une réponse à un problème identique peut être comparé. 2° On peut, à titre d'essai, partir d'une conception du comportement observé qui est indépendante des cultures considérées (généralité hypothétique) à condition que ce soit seulement comme point de départ et que ce comportement soit ensuite conçu dans les termes mêmes de chaque culture (particularité). Les aspects communs peuvent alors être utilisés pour construire un cadre de comparaison valide pour les deux cultures (généralité dériv?e) et même pour toutes les autres cultures (universalité). 30 Des instruments et des techniques de mesure peuvent alors être inventés, qui seront basés sur ce cadre de comparaison, pour autant qu'on puisse atteindre une équivalence conceptuelle. A titre d'exemple, les notions d'intelligence et de dépendance du champ sont discutées dans cette perspective méthodologique. l'auteur invite les lecteurs à commenter et à discuter le cadre de travail qu'il propose.  相似文献   

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13.
Importance de la distinction des rôles pour L'apprentissage des relations interculturelles. — Pour apprendre aux gens à se conduire efficacement avec des personnes appartenant à une autre culture, il apparaît nécessaire d'identifier les différences interculturelles qui sont critiques pour le travail en commun de groupes culturellement hétérogènes. Une analyse théorique du développement de la distinction des rôles, dans et entre les systèmes sociaux, pour des cultures traditionnelles et modernes, conduit à L'hypothèse que les cultures traditionnelles mettent L'accent sur la distinction entre rôles du même système, tandis qu'une culture moderne tend à mettre L'accent sur la distinction entre rôles comparables de systèmes différents. Ces hypothèses ont été testées par une étude du contenu d'un programme de formation culturelle qui s'est avéré améliorer la performance et les relations interpersonnelles d'un individu dans des groupes de travail hétéroculturels. Ce programme comporte 55 épisodes-problèmes dans lesquels les stagiaires doivent trouver les causes de conflit. Les épisodes-problèmes sont tirés d' “incidents critiques” décrits au cours d'entretiens par des individus qui ont une expérience interculturelle et de la littérature consacrée à la culture considérée, le Moyen Orient. Les résultats confirment les hypothèses et montrent que la distinction des rôles constitue un domaine important pour la formation interculturelle. Une analyse par facettes du contenu du programme de formation est présentée et utilisée pour formuler des propositions en vue d'une systématisation du programme. La relation entre socialisation et formation en vue d'une acculturation est également brièvement discutée.  相似文献   

14.
La simulation interculturelle. — La simulation est de plus en plus considérée comme un précieux instrument de recherche dans les sciences sociales, parce qu'elle permet de surmonter les problèmes classiques relatifs à la sursimplification des situations de laboratoire et à la non-reproductibilité des phénomènes hors du laboratoire. Plusieurs années de recherches, principalement aux USA, ont montré que la simulation pouvait contribuer réellement à la compréhension des relations internationales. Cependant, si L'on veut faire des progrès dans le domaine des simulations, il faut essentiellement en accroître la validité. Une des limites à la validité des simulations tient à L'esprit de clocher, qui vient de ce que les modèles n'ont été exploités que par les chercheurs d'un seul pays; une autre tient au fait que les données ont été collectées sur des populations qui ne représentent qu'une seule et unique culture. Plusieurs tentatives, dans le passé, pour étendre L'exploitation et L'utilisation des modèles à plusieurs cultures, ont montré que la recherche pouvait être grandement améliorée lorsque L'on intégrait dans les modèles et répercutait sur les résultats, plusieurs points de vue nationaux. Une étude en cours, conduite dans cinq nations différentes, tente de poursuivre ce travail et d'établir une base de travail pour de futures recherches qui seraient centrées sur les différences culturelles en matière de valeurs, d'attitudes et de processus de prise de décision.  相似文献   

15.
L'étude du problème de la perception des images chez des peuples non occidentalisés. — Les psychologues sociaux se sont détournés de L'étude relativement stérile des différences raciales sous L'angle quantitatif pour se tourner vers la recherche, plus significative, des différences qualitatives dans L'expérience cognitive des groupes sans acculturation: L'étude de la perception des images est caractéristique de ce genre de recherches. Jusqu'à une période récente, on prenait pour garanti que les images réalisées selon les habitudes occidentales avaient une égale valeur didactique pour toutes les cultures. Or, les phénomènes d'erreurs de perception ont été explorés dans une série d'expériences, conçues pour étudier systématiquement les réponses perceptives aux conventions occidentales en matière de représentations: elles montrent que le noir illettré comprend mal les indices conventionnels utilisés ponr représenter la profondeur; le noir instruit fait également des erreurs perceptives ou répond de façon ambivalente. Chez les blancs, la manière conventionnelle de percevoir les images se développe à L'école primaire, mais dérive principalement du contexte culturel non formel, puisqu'un groupe de blancs instruits, mais isolés, fait les mêmes erreurs qu'un groupe de noirs illettrés: il est clair que la cause en est une privation perceptive spécifique, culturellement et non racialement induite. Outre les indices de profondeur, d'autres indices, comme la position ou L'orientation, créent des problèmes aux noirs dans L'interprétation des images. Les résultats de ces recherches semblent valider un modèle psychologique de hiérarchie dynamique des capacités: les capacités supérieures seraient moins affectées par les expériences liées à un milieu spécifique, mais la culture aurait un rôle formateur à jouer dans L'efficacité de capacités plus périphériques comme la perception des images. Cependant, sur la base de travaux expérimentaux plus récents, d'autres théories ont été avancées pour expliquer les données expérimentales: L'une d'entre elles propose de remplacer le principe d'habitude perceptive par celui de privation sémantique. Cette approche est trop sélective et n'explique pas les différences observées dans les réponses au cours d'expériences qui utilisaient conjointement des réponses verbales et des réponses manipulatoires. La dernière étude suggère que les erreurs dans la perception des images peuvent être dues à L'incapacité d'intégrer la totalité des stimuli perceptifs présentés dans L'image. L'auteur passe en revue une série de recherches appliquées, menées en Afrique du Sud, de L'Ouest et de L'Est ainsi qu'en Amérique du Sud et en Amérique Centrale, sur la perception des affiches et des représentations symboliques. Ces études corroborent L'existence des problèmes que rencontrent les non-occidentalisés dans la perception des images: les indices conventionnels utilisés pour représenter la profondeur sont sources de confusions; les représentations symboliques sont mal ou pas comprises; la simplification et la réduction des détails sont essentiels, mais la sursimplification, qui réduit le réalisme, peut aller à L'encontre de ce que voulait signifier L'artiste. La compréhension des images tend à être liée à la scolarisation et à L'urbanisation. Les affiches, bien que porteuses de messages spécifiques, n'évoquent souvent qu'une réponse générale; en ce sens, on peut dire qu'au mieux, elles préparent le percevant, en le prédisposant à recevoir le message. Il est essentiel, en premier lieu, que le matériel pictural soit adapté au niveau d'acculturation des percevants: ceci signifie qu'il faut utiliser une série de représentations qui soient appropriées aux niveaux d'acculturation des divers groupes concernés. En second lieu, les images et illustrations sont essentiellement des aides visuelles et en tant que telles, doivent être convenablement intégrées à la situation pédagogique totale. C'est seulement à ces conditions que le temps, les efforts et L'argent dépensés à les réaliser et à les utiliser seront des investissements fructueux.  相似文献   

16.
L'A. classe en “ bons ” (N = 40) et en “ mauvais ” (N = 40), des élèves qui étudient le français (seconde langue) en comparant le total des notes normalisées obtenues à des tests de compréhension du français écrit et oral aux notes normalisées obtenues à un test d'aptitude scolaire (SCAT). Il pose en hypothèse que si L'on fait des mesures de fixation et d'extinction d'un “ set ” en matière de sensibilité bilité tactile, on trouvera des différences entre les “ bons ” et les “ mauvais ”. Reprenant la méthode d'Uznadze, il constate qu'entre les deux types d'élèves, il n'y a pas de différence significative (p > .05) dans le nombre d'essais nécessaires à la fixation d'un “ set ”, mais que, par contre, il y a une différence significative dans le nombre d'essais nécessaires à L'extinction du “ set ” : pour les élèves qui sont bons dans L'apprentissage d'une seconde langue, le nombre d'essais nécessaires à L'extinction est plus faible.  相似文献   

17.
Normes de conduite sociale chez des enfants de quatre cultures différentes. — Cette étude fait partie d'une vaste enquéte interculturelle sur les divers systèmes de socialisation, dans le but d'explorer quelle est la part d'universalité transcendante aux frontières des nations et la part de particularisme national dans les normes éthiques. Les AA. ont cherché à mettre en évidence l'effet du sexe, du cadre éducatif (collectif ou familial), de l'âge et du statut professionnel des parents sur l'importance attribuée aux normes de conduite sociale par des enfants d'environ 12 ans, aux USA, en Grande-Bretagne, en URSS et en Suisse (N = I450). Ils ont utilisé un questionnaire comportant 18 exemples de conduite dont la signification est idcntique d'une culture à l'autre. l'analyse factorielle des réponses faites par les garçons et les filles en Grande-Bretagne d'une part, en URSS d'autre part, fait apparaître deux groupements des exemples qui correspondent à deux facteurs, « bonnes manières » et « masculinité »; ces facteurs sont apparentés aux dimensions de « valeur» (bien-mal) et de « puissance » (fort-faible) mises en évidence par Osgood. On retrouve le même schéma dans les quatre analyses. Les résultats montrent, entre autres choses, que — 1) l'importance hiérarchique des conduites évoquées est très semblable pour les 8 échantillons (4 cultures et 2 sexes); les différences entre cultures ne sont pas plus importantes que les différences entre sexes; — 2) dans toutes les cultures, les filles attribuent plus d'importance aux « bonnes manières » et les garçons à la « masculinité », ce qui était prévisible; — 3) les différences sont plus importantes chez les enfants américains et anglais qui ont été élevés au sein de leur famille que chez les Russes et les Suisses qui ont été élevés dans des instituts ou des pensionnats; — 4) quant aux différences entre cultures, les deux sexes étant considérés ensemble, on constate que les Suisses préfèrent les vertus « calvinistes » (travail, indépendance vis-à-vis des camarades d'école, soumission aux adultes), que les Soviétiques accordent plus d'importance aux « bonnes manières » et les Américains aux vertus intellectuelles (dire la vérité, chercher à comprendre); l'importance relative de la « masculinité » est plus grande pour les Anglais que pour les Suisses; — 5) en raison de la faible variabilité des âges dans les échantillons considérés, il apparaît peu de différences dans les normes en fonction de l'âge; elles semblent cependant en rapport avec l'importance croissante du rôle sexuel avec l'âge; — 6) le statut socio-professionnel du père n'affecte pas la hiérarchie des normes pour les enfants américains, mais dans l'échantillon anglais, les enfants de la classe supérieure valorisent le fait de dire la vérité et les « bonnes manieres », tandis que les enfants de la classe inférieure préfèrent la « masculinité ». Le résultat le plus significatif concerne la plus grande différence qui apparaît entre les sexes dans la préférence accordée aux « bonnes manières » ou à la « masculinité » selon qu'il s'agit d'enfants élevés dans le milieu familial avec des méthodes traditionnelles ou d'enfants qui sont élevés dans des internats.  相似文献   

18.
Culture et problèms cognitifs. — L'A. étudie les effets du niveau culturel et des processus d'acculturation sur deux aspects du fonctionnement cognitif: L'exploration d'une configuration perceptive et L'élaboration des informations. Pour rendre compte du premier, ont été retenus les résultats d'une recherche faite sur des populations primitives de L'Amazonie soumises au test de Roschach: L'augmentation du pourcentage des réponses Dd., chez les sujets “acculturés” par rapport à ceux qui ne le sont pas, indique qu'il y a passage d'une phase de réponses globales et stéréotypées à une phase d'analyse détaillée bien qu'encore primitive. En second lieu, L'élaboration des informations drées de L'exploration d'une configuration perceptive a été étudiée relativement aux points suivants: causalité physique, notions de conservation, intégration de variables antagonistes et opération de combinaison. Les résultats montrent qu'un milieu socio-culturel sous-développé ou un niveau d'instruction nul ou insuffisant, ou encore un milieu de travail peu “acculturé” peuvent faire obstacle au développement d'un processus de pensée apte á considérer plusieurs variables, même antagonistes, à la fois, et à les intégrer dans une fonction unique, par un réseau de relations multiplicatives. En général, la seule maturation biologique ne permet pas d'atteindre complètement ce type de pensée. Le raisonnement des sujets adultes qui viennent d'un milieu sous-développé fluctue entre schème notionnel et schème figuratif; il se rapproche de L'un ou de L'autre selon le degré de pression qu'exercent les éléments perceptifs. C'est pourquoi on évoque ici L'utilité, limitée a la résolution d'un problème, que pourrait avoir le fait de dormer aux sujets des instruments mécaniques de “servo-pensée”. Les résultats de ces études semblent enfin montrer que certains retards dans le développement intellectuel peuvent être rattrapés lorsqu'on place les sujets dans un milieu plus favorable.  相似文献   

19.
Attitudes interpersonnelles parmi les étudiants américains, indiens et japonais. — Le différentiateur sémantique et le différenciateur de comportement ont été administrés à des étudiants, 98 américains (Illinois), 112 japonais (Tokyo) et 99 indiens (Mysore). Les concepts-stimuli étaient composites : il s'agissait d'individus diversifiés selon toutes les combinaisons possibles de profession (médecin ou menuisier), de religion (identique ou différente de celle du sujet), de sexe (homme ou femme), et d'âge (jeune, d'âge mûr, vieux). Les éhelles du différentiateur sémantique ont été empruntées à une étude d'Osgood et al. Les échelles du différentiateur de comportement ont été traduites à partir des échelles de comportement qui avaient les saturations les plus élevées dans l'analyse factorielle des composantes comportementales des attitudes, faites par Triandis (1964 b). Indépendamment des jugements formulés sur les stimuli composites, les sujets devaient juger les éléments constituants des stimuli composites. Le principe de congruité d'Osgood et la théorie de la sommation de Fishbein ainsi qu'un certain nombre d'autres principes, ont été utilisés pour découvrir si l'on peut prédire les jugements d'un sujet à l'égard des stimuli composites à partir de ses jugements à l'égard des stimuli simples. Le but de cette étude était d'établir la généralité des résultats américains concernant certains aspects de la perception interpersonnelle. Les résultats montrent que les résultats antérieurs peuvent être grossièrement généralisés, bien que, dans le détail, les résultats ne se recoupent pas d'une culture à l'autre. Ainsi par exemple, bien que les mêmes structures factorielles se retrouvent dans tous les échantillons qu'il s'agisse du différentiateur sémantique ou du différentiateur de comportement, l'analyse détaillée des échelles qui ont des saturations élevées dans les différents facteurs suggére l'existence d'une spécificité culturelle. La théorie de la sommation s'avère supérieure à la théorie de la congruité, pour prédire les jugements des sujets relativement aux stimuli composites à partir des jugements sur les stimuli simples.  相似文献   

20.
Le test du “dessin de la famille” a été employé dans le but d'établir si des différences interculturelles apparaissent dans les sentiments et attitudes de l'enfant envers ses parents et ses frères et s?urs. On a étudié trois groupes d'enfants appartenant respectivement à une grande ville, à un village de bergers et à une culture africaine où se pratique le polygamie. l'analyse des dessins révèle, chez tous les enfants, une même attitude égocentrique envers leurs frères et s?urs qui sont systématiquement sous-estimés. d'autre part, la représentation du personnage principal de la famille fait apparaître des différences culturelles : dans une structure familiale moins rigide il arrive que le rôle principal soit attribué à d'autres membres que le père ou la mère. On observe enfin que le rôle effectif joué par les deux parents influence de façon déterminante le mode d'identification de l'enfant au rôle sexuel.  相似文献   

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