Abstract: | Des groupes d'enfants, de 6 à 12 ans, sont testés dans six villes européennes (Oxford, Glasgow, Leyde, Louvain, Naples et Vienne) pour voir s'ils montrent une préférence pour leur propre nationalité. L'étude utilise une méthode nouvelle et simple qui garantit sans ambiguïté la comparabilité des données pour tous les âges et pour tous les pays. Les résultats montrent que (1) à l'exception du groupe de Glasgow, tous les enfants manifestent une préférence marquée pour leur nationalité; (2) à l'exception du groupe de Louvain, cette préférence est plus forte avec l'âge. Lorsqu'on compare les données obtenues à Naples avec celles des autres villes, on constate qu'un stéréotype physique national se développe chez les enfants à mesure qu'ils grandissent. Les implications théoriques des résultats et des exceptions que représentent les groupes de Glasgow et de Louvain sont commentées. |